Un supplice salvateur

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Ce qui fut, est et sera ne tenait qu’au déroulement de cet ultime événement, la réconciliation de deux mondes. Le dernier sort des ténèbres fut scellé mais surtout l’éclosion de la vie de mon âme depuis une main tendue, meurtrie mais victorieuse…

Une croix
Plantée sur le trône de la honte
Honte qui m’appartenait
Honte que je cachais.

Une couronne
Plantée sur le trône de la grâce
La tienne, d’épines elle était
La mienne, de gloire tu l’embellies.

Une main tendue.
Plongée dans les méandres de mes remords,
Je ne voulais pas toucher ce bien précieux
Je ne voulais pas tâcher le ciel.

Un cœur de chair
Percé par l’horreur de mes imperfections
Brisé par mon ego amer,
Je ne pouvais y déceler
Un quelconque signe de Ton amour.

Un corps saint
Enveloppé dans un linceul
Couché dans une tombe
Tombe qui m’était destinée
Tombe de laquelle tu m’as délivrée.

Humilié pour mes erreurs
Couvert par les hideuses infirmités de mon âme
Flagellé tel un vulgaire criminel
Mort sans l’ombre d’une trace de culpabilité.

Un ultime cri d’agonie
Lancé du haut de la cime de l’arbre de la mort
Un cri de victoire
Qui révéla la plus belle preuve d’amour.

Graine née d’un amour divin
Semée pour souffrir
Semée pour servir
Semée pour aimer.



Dushime

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