Je ne peux me permettre d’envisager l’avenir avec toi, dans tes bras, mais quelle gloire y aura-t-il si tu n’y es pas?
Tu es ma paix et mon tourment,
Dans ma tête, il n’y a que toi qui existes
Mais je ne veux pas que tu y vives.
Et si tout finissait en regrets?
Je pense déjà à la fin sans même en comprendre le début
Avons-nous un début?
À quoi penses-tu quand tu entends ma voix?
Tout ce que je sais, tu es très silencieux et attentif
Même quand tu n’es pas d’accord, tu me laisses parler.
Sais-tu?
Au milieu du fracas et désordre de ce monde
Ta présence me calme
Et me rappelle que tout ira pour le mieux,
Me laissant ainsi entrevoir un brin de dénouement heureux au bout de ce tunnel qu’est ce nous
Ce nous… qui grandit et qui pourtant me pétrifie
Ce nous que je nourris, tout en l’ignorant.
Tu dis être à l’aise avec moi
D’une manière que ta dulcinée ne pourra jamais l’éprouver
Mais pause. Que penses-tu pouvoir lui offrir sachant déjà que je reçois tout de toi?
Suis-je ELLE?
Et quand tu as murmuré “J’ai envie de toi”, était-ce réellement une plaisanterie ou une réalité que tu essaies de fuir?
Et puis ce moment… moment où nous avons pris conscience que cette intimité a toujours été virtuelle
Saurons-nous comment exister face à face?
De quoi me parleras-tu?
Laisseras-tu mon sourire apprivoiser le tien?
Me regarderas-tu droit dans les yeux?
Glisserai-je mes doigts dans tes cheveux?
Un moment…
C’est ici que j’ai peur
So unusual
Tu dédaignes les chrétiens, j’en suis une pourtant.
Pourquoi donc restes-tu?
Qui convaincra l’autre?
Je sais que j’aime Dieu. Je ne l’échangerais pour rien au monde.
Mon souhait est que tu lui fasses confiance et qu’une fois pour toutes, bon sang, tu ne fasses plus attention à la bêtise humaine.
Encore un moment…
Et si tout ça n’était qu’éphémère?
Et si tout s’arrêtait avant d’avoir même commencé?
Je n’arrive pas à trouver de fin à ce texte
Masengo veut lire
Peut-être n’y aura-t-il jamais de fin après tout.
Voici
Ma paix car tu m’aimes
Mon tourment car je pense t’aimer.
Kayobe Kirabura