Pour celle qui me rend ivre
Pour elle, ma sublime… mon présent du ciel
Celle qui extrait ma substantifique moelle
Sans fourberie ni subterfuge, elle m’a rendu ivre.
Je suis ivre.
Ivre non pas de vin
Mais ivre d’une diva,
Unique âme de mon monde
Mon âme sœur
Elle est ma muse.
Je ne puis être un ivrogne
Et pourtant, elle m’enivre;
Mon Soleil et mon ciel étoilé,
Je n’ai ni ciel ni lumière,
Ô ma raison de vivre
Je n’ai ni raison ni vie.
J’ai usé mes yeux sur son charme
J’ai usé mon cœur à l’aimer,
Je suis usé. Je suis vide.
Pauvre scélérat, je suis ivre.
J’étais caillou, elle m’a fait perle
J’étais laid, elle m’a fait Apollon
Elle est mon Esmeralda,
Mon supplice et mon espoir.
Je suis encloué
Ma belle, je suis muselé
Bagnard de cet amour
Fauché, je suis embastillé
Je suis ivre.
Jours, mois, années
Le temps n’y fait rien
Le temps n’y peut rien
Il glisse comme coule l’eau dans vasque
Dans mon cœur ivre, il s’épand.
Elle est reine dans l’âme
Elle tient les rênes de mon cœur,
Ma claire de lune
Mon étoile dansante
Mon ivresse.
Je suis ivre d’amour
Ivre de flamme
Ivre d’une femme
Ivre de ma sirène;
Gisant, seul et morne
Je suis ivre.
Kibu
Thanks for your blog, nice to read. Do not stop.
Thank you Mark 🙂