Tel l’acacia dans le désert, une vie ravagée sait puiser son espoir dans le plus aride des sols.
Sonder le néant
A la recherche du normal,
Espérer le déni
Au silence qui se pérennise
Se vider de sève
Pour plus de valeur.
Je porte les cicatrices des aiguilles
Que l’austérité m’a laissé
En me tissant une force
En fils de bronze.
La lame d’acier
m’a forgé une beauté
Digne d’éloges
Et du rôle d’honneur
Dans les palais.
Kaze